La formule mobile

Je n’ai pas pu m’empêcher d’accrocher sur l’article « Les (*#@!?& de pub » du dude qui blogue, surtout la partie sur les jeux pour mobile. J’ai tout de suite pensée à cette vidéo de Game Theorists, que je vous recmmandent tous de voir intitulée Game Theory: Candy Crush, Designed to ADDICT. L’auteur nous y présente la façon insidieuse dont les jeux pour mobiles sont conçus et à quel point ils créent une dépendance chez ceux qui y jouent, comment le manque de vies arrive exactement au bon moment pour donner envie de continuer à jouer, etc. Ces jeux sont diaboliques pour une bonne raison, ils encouragent des micro-transactions, de entre 1 et 2 dollars, ce qui fait faire des chiffres d’affaires faramineux aux compagnies comme King ou Popcap qui sont parmi les pionniers de ce genre de jeux. Là où ça devient ridicule, c’est que maintenant les géants de l’industrie se lancent eux aussi dans la course aux jeux mobiles, mais pas sur des mobiles. La Nintendo 3DS voit de plus en plus de jeux de style mobile apparaître dans sa librairie,des jeux tels que Pokémon Shuffle ou le dernier de la série Mario vs Donkey Kong, qui utilisent le système de vies et de micro-transactions des jeux mobiles. Les jeux pour mobiles sont en quelque sorte un cancer qui est en train de détruire l’industrie du jeu-vidéo, industrie qui, si ça continue, ne servira plus qu’a pondre le prochain Call of Duty: Candy Warfare.

Voulons-nous l’anarchie?

Juste une petite pensée alors que je me retrouve encore une fois à souffrir d’insomnie. Dans le cours nous voyons des théoriciens, des auteurs, qui dénoncent les choix de la société, comme le texte de Chomsky qui détruit en quelque sorte le système actuel occidental de gouvernement. En plus de ça, j’ai des amis qui sont sans cesse en train de dire que le parti qui dirige le Québec en ce moment ne devrait pas, et que l’indépendance aurait dû avoir lieu. Ma question dans tout ça est simple, quelle quantité de liberté voulons-nous? Les gouvernements sont mis en place pour déléguer, ils existent parce qu’on ne peut pas, ou ne veut pas, demander à trois millions de citoyens de gérer un seul et même pays, mais si le gouvernement est là pour gérer à notre place, pourquoi voulons-nous le contraire de leurs décision? C’est un peu comme demander à sa mère quel couleur de chandail on devrait porter, qu’elle nous réponds bleu et ensuite qu’on fasse une crise parce qu’on veut porter le rouge. Est-ce que notre désir de liberté individuelle ne va pas justement à l’encontre du besoin d’un gouvernement? Mais d’un autre côté l’anarchie fait peur, puisque ceux qui ne veulent pas prendre de décisions vont quand même se laisser diriger, même sans gouvernement, et ceux qui veulent se faire entendre n’auront plus cette possibilité.

Le syndrome du « Sequel »

Dans le domaine des jeux vidéos il existe un phénomène qui peut exciter les masses et créer des tensions et des débats chez les fans, soit l’annonce d’un « Sequel », une suite a un jeu qui existe déja. Certains trouvent qu’il s’agit d’une excellente chose, ça leur permet de retourner dans l’univers d’un jeu qu’ils ont aimés tout en expérimentant des nouvelles aventures avec un personnage qu’ils ont aimé. Au contraire, d’autre fans vont trouver qu’une suite est une mauvaise chose, diluant la beauté de l’histoire de l’original et parfois créant des irrégularités dans l’univers du jeu, parfois certaines suites allant même détruire la difficulté où le gameplay qui rendaient l’original aussi unique et puissant.

Mais contrairement aux sequels « normaux », des suites qui sont développés avec beaucoup de temps entre et qui étendent l’histoire de l’original tout en gardant les bons éléments pour créer des chefs-d’oeuvre, certains jeux sont victimes du syndrome du sequel. Ces jeux, comme Call of Duty ou maintenant Assassin’s Creed, sont victimes de trop de suites qui sortent avec trop peu de temps entre, diluant à chaque fois la qualité de l’histoire et expérimentant avec le gameplay, parfois avec des résultats mortels pour la franchise. Avec la sortie cette année du nouveau chapitre dans la série Super Smash Brothers, celui-ci ne portant pas de sous-titre contrairement aux deux précédents, je craints que ce jeu ne souffre lui aussi du syndrome du sequel. Ici le problème n’est pas dans l’univers ou dans l’histoire cependant, puisqu’il s’agit d’un jeu de combat dévoué d’histoire et à l’univers minimaliste, mais plutôt dans la qualité des personnages jouables. À chaque fois les concepteurs du jeu agrandissent le choix de personnages jouables et à chaque fois creusant de plus en plus profondément dans l’histoire de Nintendo pour aller chercher plus de personnages. Le plus gros problème, c’est que plus il y a de personnages, plus c’est difficile de les garder tous différents, en plus du fait que la quantité de personnages qui ne viennent pas de Nintendo est grandissante, tels que Pac-man, Mega-man, Shulk et même Sonic. Si ils veulent continuer à faire des jeux dans cette série ils n’auront bientôt plus de possibilités de nouveau personnages. Et vous, quel jeu souffre à votre avis du syndrome du sequel? Quel jeu n’aurais jamais du avoir de suite?

L’environnement-là-là…

J’ai vu ce post qui ne contenait à peine plus qu’un lien sur le blog de The Prof. Curieux, j’ai suivi ce lien vers Youtube, où j’ai été accueilli par une vidéo d’une minute vingt environs et faisant preuve d’une étrange étroitesse de pensée. Le maire de Saguenay, dans cette vidéo, demandait la mobilisation des travailleurs et des syndicats contre Green Peace, l’organisme de protection de l’environnement. En plus que son message était, à mon humble avis, complètement vide d’éthique au niveau du respect de l’environnement et de l’organisme lui-même, j’ai été frappé par le fait de trouver ce message officiel d’une personne officiel comme un maire sur la plateforme Youtube, ce qui nous démontre toute la puissance du phénomène Youtube au niveau des médias.

Youtube est devenu un géant du divertissement, il est plus réglementé que jamais avec des rêgles sur les Copyrights qui sont trop agressives pour rien, mais surtout la possibilité de tout y retrouver. Il c’est installé dans les dernières années une véritable culture autour de Youtube, des personnes se mettant de plus en plus a faire une carrière en faisant des vidéos Youtube. La plateforme est devenu une sorte de Facebook plus divertissant, il est possible de « suivre » nos Youtubers préférés pour savoir quand ils mettent du nouveau contenu en ligne, on peut aimer ou ne pas aimer un vidéo, et les commentaires sont une véritable mine d’or d’opinions biaisées et d’étroitesse de pensée, de gens susceptibles qui se sentent attaqués a la moindre réplique ou qui se sentent obligés de défendre ou de détruire le créateur de la vidéo. Youtube est devenu une sorte de lieu de culte pour les médias actuels, bref un endroit très intéressant pour les esprits qui cherchent à critiquer la société actuelle.

La réalité de la télé-réalité

Quand nous avons parlé en classe de la télé-réalité et de ses effets, en lien avec la personnalisation et la séduction, je me suis mis a réfléchir sur leurs effets pervers, sur la différence entre la « vrai » et la fausse télé-réalité. D’abord, la fausse télé-réalité, je parle ici bien-sur de show comme Loft Story ou Occupation Double, qui utilisent des situations ou des intrigues complètement simulées. Les situations dans ces émissions sont ni plus ni moins des mises en scène et reflètent des valeurs matérialistes et ne mettent la vie de personne en danger.

Non, le gros problème viens de séries comme The Biggest Loser, Qui perds gagne en français, ou les participants sont des personnes extrêmement en surpoids qui se font une compétition pour voir qui réussira a maigrir le plus en le moins de temps possible. Le problème de cette situation est que les participants ont besoin du support médical présent sur les lieux du tournage, mais que pour faire le spectacle ils sont obligés de renvoyer a chaque semaine celui qui a le moins maigris, mettant potentiellement sa vie en danger. De plus, les spectateurs de cette émission se retrouvent désensibilisés par rapport a l’obésité, ce qui est très contre-productif dans un pays comme les États-Unis ou l’obésité est un problème grandissant. La vie des participants est mise en péril pour quelque chose d’aussi stupide que les cotes d’écoute, ce qui est dégoûtant à mon avis.

L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs

Cette phrase célèbre a toujours été et sera toujours d’actualité, notre vision des autres est toujours affectée par la culture des peuples proches de nous, de ceux qui gagnent les guerres. La raison pourquoi je m’intéresse a cette phrase viens de ce que m’a dit un des mes amis récemment, « Au fond, pourquoi les Sith devraient nécessairement être les méchants? » Cette phrase m’a fait pensée que, comme c’est le cas dans Star Wars, notre vision du bien et du mal est trop souvent biaisée par les États-Unis et la culture Américaine.

Le principal moteur de ça c’est bien sur Hollywood, les portraits des différents peuples dans les films manipulent notre vision du monde et par extension ceux que nous considérons gentils ou méchants. Entre autres, depuis les événements du 11 septembre les Arabes sont généralement perçus comme les méchants, et les Afro-Américains sont toujours perçus comme des personnages très peu importants. Pourquoi le fameux « côté obscure de la force » et ses adeptes devraient nécessairement être les méchants? Seulement parce que leur dirigeant actuel est axé sur la domination du monde ne fait pas de tous les Sith des personnes fondamentalement mauvaises. Et si les Jedi, qui sont reconnus comme les gentils par excellence, étaient en réalité les méchants? Leurs pratiques sont parfois cruels, la façon qu’ils éliminent tous ceux qui ne sont pas de leur côté, et même la façon qu’ils entraînent leurs apprentis est parfois très extrême. Et puis, le chef des Sith est quand même le dirigeant des deux factions qui se font la guerre, mais parce que nous voyons l’affaire du côté des Jedi il faut nécessairement que l’autre côté soit vu comme des monstres, comme les Allemands pour les Américains pendant les deux guerres mondiales.

L’effet « Frozen »?

Après avoir vu le billet de The Prof sur l’effet Frozen je suis tout de suite allé voir de quoi il s’agissait, et j’avoue avoir été surpris. Surpris, mais pas dans le bon sens du terme. D’abord, j’ai été surpris par le manque de professionnalisme des gens présents dans l’interview, mais ça n’a rien a voir avec le propos. Non, ce qui m’a vraiment marqué c’est comment un seul film avec des idées désavantageuses pour l’homme leurs a fait instantanément oublié l’existence de tous ces autres films qui ont une vision désavantageuse de la femme. Personnellement, je n’ai pas vu Frozen, et je ne verrais probablement jamais ce film, mais c’est normal puisqu’il n’a pas été créé à l’intention de mon type de public. On ne peut pas blâmer les films pour jeunes filles de vouloir valoriser l’importance des jeunes filles, comme on ne peut pas blâmer les films pour jeunes garçons de vouloir valoriser les jeunes garçons.

Les thèmes exploités dans ce film me rappellent étrangement un autre film d’animation, Shrek. Dans ce film, le personnage est un homme qui a tout les défauts du monde. Il est dégoûtant, insalubre, il vit dans sa propre crasse, il est méchant avec tout le monde, il est impatient, etc. Qui plus est, la quasi-totalité des événements malheureux qui lui arrive dans ses films sont causés directement par lui, son égoïsme étant la cause principale. Pourtant, a-t-on entendu parlé d’un « effet Shrek » qui serait la cause d’une perte de confiance en eux de nos jeunes garçons? Non, pas du tout. Et dans tout ces films ou la femme est traité comme un simple objet visant a attirer le public, ayant comme seul but dans le film de renforcer le personnage principal, est-ce qu’on parle de leur effet négatif sur la confiance en eux des jeunes filles? Pas chez Fox en tout cas, on dirait.

Avons-nous cessés de vivre?

En lisant le texte La société du spectacle de Guy Debord, je me suis mis a me poser des questions sur la proportion entre la part de notre vie que nous vivons encore pleinement et la part que nous vivons par procuration. En effet, un des plus gros inconvénients de notre société moderne, de nos médias modernes, surtout, c’est que nous pouvons maintenant faire vivre notre vie a des avatars au lieu de la vivre nous-mêmes. On peut bien-sur viser les jeux vidéo avec cette affirmation, que ce soit de vivre nos actions de tous les jours par des jeux comme Nintendogs qui simule un chien dont on doit s’occuper, Tamagotchi style, ou Harvest Moon qui simule l’agriculture et la vie amoureuse, on peut même aller jusqu’à étendre cette affirmation jusqu’aux RPG et MMORPG, qui nous permettent de vivre une toute autre vie dans un univers informatique, complet avec interactions, emplois, familles, etc. Pourquoi sortir à l’extérieur pour courir, sauter, risquer de se faire mal, alors qu’on peut avoir un avatar électronique qui le fait à notre place, qui lui n’a aucun risque de mourir ou de se perdre? Le jeu n’en vaut pas la chandelle, les jeux vidéo confèrent à notre cerveau la même réponse en adrénaline et la même satisfaction que la réelle activité physique, ils ont été créés ainsi pour justement créer une dépendance au niveau du corps.

Mais les jeux vidéo ne sont pas seul, Facebook cherche a remplacer notre besoin de socialiser, Youtube peut nous combler en toute sorte d’expériences de tous les jours, les journaux subviennent a notre besoin de découverte, bref, l’être humain moderne peut vivre toute sa vie dans le confort de son salon, vivant des expériences d’un autre virtuel. Quelles conséquences pourraient advenir de cette situation? Certain disent que cette vie par procuration est a la racine de l’obésité croissante dans notre civilisation, d’autres affirment encore qu’elle provoque un abrutissement des masses. Une chose est certaine pourtant, pendant que notre nous athlétique d’une autre dimension sauve des royaumes par la puissance de ses muscles et de son épée, le nous du monde réel amollit, physiquement et spirituellement, et vit au crochet des messages publicitaires omniprésents dans les médias.

La démocratisation du jeu vidéo

L’idée de démocratisation de la culture m’a amené à penser à la façon dont les jeux vidéo sont devenus accessible à tous. En réalité, les jeux vidéo, à l’aube de leur invention, étaient très accessibles. N’importe qui avec un ordinateur et les connaissances pouvait créer un jeu, et les compagnies de publication publiaient vraiment n’importe quoi, ce qui a presque tué le jeu vidéo dans l’oeuf. S’en est suivi une guerre des géants à l’air du 16 bits entre Sega, Nintendo et plus tard Sony et Microsoft, mais aujourd’hui on est témoin d’une démocratisation extrême des jeux vidéo.

Avec les jeux pour téléphone intelligent, par exemple, des compagnies comme King ont pu devenir des géants commerciaux grâce aux micro-transactions, mais ce dont je veux surtout parler c’est les développeurs indépendant de vrai jeux vidéo. Grâce à la plateforme en ligne Steam, des dizaines de développeurs indépendants ont la chance de publier leurs chef-d’oeuvres et d’en tirer un profit, parce que, contrairement aux géants habituels, les programmeurs indépendants n’ont pas ce sens de la censure et publient des jeux qui parlent de vrai problèmes, des jeux comme This war of mine ou Presentable Liberty, qui ne sont pas parfaits visuellement comme essai de l’être Call of Duty, mais qui nous exposent à de vrai problèmes comme la guerre et la dépression, mais surtout qui permettent à tous de découvrir ces problèmes à travers le médium culturel qu’est le jeu vidéo.